Oasis et montagne,qui pourrait imaginer une semblable association? En Tunisie, pourtant,trois villages ont pu se développer à l'ombre des palmiers-dattiers, juchés sur les flanc de montagnes arides à la couleur ocre du désert. Trois exemples surprenants qui prouvent la résistance du palmier, et tout le parti que les peuples sahariens savent tirer d'une simple source d'eau.A Chebika, l'eau bienfaisante ruisselle d'une haute cascade pour former un oued bordé de palmiers, au fond d'une gorge.
Tamerza semble barricadée derrière sa chaîne de montagnes, comme suspendue sur les flancs d'un gigantesque canyon d'où la vue domine la vaste plaine jusqu'au Chott et aux collines de sable. Le vieux village, abandonné, s'étend le long de la palmeraie, environné de merveilleuses cascades. Midès, enfin, la plus occidentale de ces oasis et, peut-être, la plus impressionnante, surplombe un canyon vertigineux.
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